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Communiqué du SNALC Dijon sur l’attaque du vendredi 15 mers 2024 au collège E. Herriot à Chenôve

Le SNALC condamne l’agression qui a eu lieu ce vendredi 15 mars au collège Édouard Herriot à Chenôve (21300). J’apporte, en tant que président du SNALC Dijon mais aussi en tant que vice-président national, mon soutien le plus total aux victimes de cette attaque. Nous pensons également aux élèves et parents d’élèves sous le choc.

​Nou​s tenons à saluer la bravoure et le sang-froid des équipes du collège, en premier lieu de madame la principale. Leur professionnalisme​ a permis d’éviter le pire.

Nous remercions également les forces de l’ordre qui ont pu agir très vite et interpeller l’agresseur, comme nous saluons la réactivité du Rectorat de Dijon pour avoir mis en place rapidement une cellule psychologique.

L’enquête vient de débuter et nous espérons que toute la lumière sera faite sur cette affaire, que les responsabilités seront clairement établies et que justice sera rendue.

Le SNALC est révolté et déplore une fois de plus, que l’École soit prise pour cible. Régulièrement, nous constatons, et dénonçons cette augmentation et cette banalisation de la violence en milieu scolaire. 

L’École ne saurait être un lieu où l’on souffre, où l’on subit de la violence, où le sang est versé, où l’on meurt. Cette évidence est malheureusement , et trop souvent, remise en question. Notre métier, en plus de souffrir de conditions de plus en plus difficiles (crise de recrutement, d’attractivité, climat scolaire lourd etc…) est devenu un métier à risques. Tous les territoires sont concernés et potentiellement exposés. L’agression de ce vendredi nous le rappelle tristement.

Le SNALC n’a de cesse de demander aux autorités dans les réunions ministérielles, dans les rectorats comme dans les médias, de tout mettre en œuvre pour sécuriser davantage les établissements scolaires mais aussi de prendre soin – et de protéger – les victimes. 

Pour lutter contre ce phénomène de banalisation des violences, outre ces mesures de sécurisation, il est urgent – et indispensable – de restaurer l’autorité (et la parole) de l’enseignant, de responsabiliser les élèves et parents, de mettre en place des mesures visant à créer un climat scolaire apaisé avec suffisamment de personnels d’encadrement en vie scolaire mais aussi des classes bien moins chargées.

La Paix scolaire est à ce prix.

Maxime REPPERT

Vice-président national du SNALC

Président du SNALC académie Dijon

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